Caroline Chaverot, la gran triunfadora del 2016, comenzaba el 2017 como fichaje estrella del equipo Salomon International y con la etiqueta de favorita en cada una de las pruebas en las que esté presente. Transgrancanaria era la primera parada de un calendario apasionante. Una participación que, sin embargo, no salió como estaba prevista obligándola a abandonar en el primer tercio de carrera.
Caroline, muchas gracias por aceptar nuestra entrevista. ¿Qué tal te encuentras tras TG? ¿Fue un golpe muy duro?
Mi retirada fue una enorme decepción, pero no tenía un buen sentimiento antes de la carrera. La verdad es que sumaba algunas semanas con malas sensaciones.
Llegabas fuerte a la prueba, pero las cosas no salieron como pensabas. ¿Una mala preparación ?
No lo creo. Al principio hemos pensado que era el sobre entrenamiento pero los análisis que hice estos últimos días muestran que sufro de un problema al nivel de las tiroides. Entrena fatiga, nerviosismo, sofoco, una aumentación de la frecuencia cardiaca… Todo esto no permitía una buena carrera. Tengo que curar esto pero no sé cuanto tiempo va a tardar.
Tu abandono fue visto por miles de personas, desde la llegada al avituallamiento hasta que rompes a llorar. ¿Crees que los medios en ocasiones deberíamos ser más “humanos” con los corredores?
No sé si los medias deben será más humanos. No lo creo. El papel de los medios es de informar los que están interesados en el trail running. Es verdad que cuando tenemos buenos resultados estamos a plena vista pero cuando fracasamos cameos en el olvido… Pero es la ley del deporte.
¿El abandono en TG te va a hacer replantearte tu calendario 2017?
Todo depende de mi recuperación. Es cierto que no voy a hacer carreras hasta que mi salud no sea satisfecha. Luego, decidiré a medida que pasa la temporada.
Un calendario muy ambicioso en el que hay pruebas importantes muy cercanas, como Transvulcania dos semanas antes de la Maxi Race. ¿Cómo gestionas el descanso?
Si mi salud es buena, creo que solo tendría que cuidar el sueño y el descanso. Con una buena motivación, debería funcionar.
Caroline, casi tres meses con los colores de Salomon. ¿Un primer balance?
¡ Es guay ! Nada que ver con Hoka. Salomon me cuida al nivel del equipamiento de calidad, de los zapatos, de la asistencia… Puedo contar con ellos. ¡ Y los productos de la marca son extraordinarios !
Si tuvieras que elegir, te quedarías con el campeonato Skyrunning o de nuevo el UTWT? O los dos?
No lo sé. ¡ Solo espero ganar de nuevo !
Muchas gracias Caroline. Muchísima suerte en las pruebas que restan en 2017.
Con la colaboración de Robin Schmitt – Inspirations.
Pic: Philip Reitter |
Caroline Chaverot, la grande championne de 2016, a commencé la saison 2017 en fanfare en intégrant l’équipe Salomon International ainsi qu’avec l’étiquette de favorite sur chacune des courses où elle sera présente. La Transgrancanaria était la première étape de son calendrier passionnant. Une course qui ne s’est pas déroulée comme prévu puisqu’elle a été contrainte à l’abandon au premier tiers de la course.
Caroline, merci beaucoup d’accepter notre interview. Comment est-ce que tu te sens après la Transgrancanaria ? Ce fut un coup dur ?
Mon abandon a été une énorme déception pour moi, même si je m’y attendais un peu, car cela faisait des semaines que ma forme n’était pas bonne.
Tu es arrivée très forte sur la course mais les choses ne se sont pas passées comme tu l’avais imaginé. Une mauvaise préparation ?
Non, je ne crois pas. Au début, on a pensé à un surentraînement mais les analyses de sang que j’ai effectuées ces derniers jours montrent que je souffre d’hyperthyroïdie, ce qui entraîne de la fatigue, de la nervosité, un essoufflement, une augmentation de la FC de repos… et rendaient de fait une bonne performance totalement impossible. Il va falloir maintenant soigner cela, mais je ne sais pas combien de temps cela va prendre.
Ton abandon a été vu par des milliers de personnes, de ton arrivée au ravitaillement jusqu’au moment où tu t’es mise à pleurer. Est-ce que tu crois que les médias devraient être plus « humains » avec les coureurs ?
Je ne sais pas si les médias manquent d’humanité. Je ne le pense pas. Leur rôle est d’informer au mieux ceux qui s’intéressent au trail-running. C’est sûr que, quand on réussit, on est mis en pleine lumière et quand on échoue, on plonge vite dans l’oubli… mais c’est la loi du sport.
Est-ce que ton abandon à la Transgrancanaria va te faire changer ton calendrier 2017 ?
Tout dépend de la vitesse à laquelle je vais me rétablir. Il est certain que je ne prendrai aucun départ tant que ma santé ne sera pas revenue satisfaisante. Après, j’aviserai au fur et à mesure de la saison.
Un calendrier 2017 très ambitieux avec des épreuves importantes très proches, comme la Transvulcania deux semaines avant la Maxi Race. Comment gères-tu le repos ?
Si ma santé est bonne, je pense qu’il me suffira de bien dormir et de bien me reposer. Avec une bonne motivation, cela devrait bien fonctionner.
Caroline, déjà presque trois mois sous les couleurs de Salomon. Un premier bilan ?
C’est super ! Comparé à Hoka, c’est le jour et la nuit. Chez Salomon, on s’occupe vraiment bien de moi, pour les vêtements, les chaussures, l’assistance. Je sens que je compte pour eux. Et leurs produits sont extraordinaires !
Si tu devais choisir, tu préférerais gagner les championnats du monde de Skyrunning ou de nouveau l’UTWT ? Ou les deux ?
Je ne sais pas. J’espère de nouveau être capable de gagner un jour !
Merci beaucoup Caroline. Bonne chance pour les courses de 2017.
Avec la colaboration de Robin Schmitt – Inspirations